Dura lex, sed lex : la loi est dure, mais c’est la loi.
Le 22 juin 2021, lors de la septième (déjà) Assemblée générale de Libres enfants du Tarn, qui s’est tenue à la guinguette de Cazals, les bénévoles-administrateurs ont proposé une refonte complète des statuts, inchangés depuis la création de l’association et devenus obsolètes au regard de son évolution.
Un contexte particulier
Contrairement aux années précédentes, et par décision de l’AG du 16 juillet 2020, l’association s’est dotée d’un Conseil d’administration qui a compté jusqu’à 8 membres. Très vite, le besoin de se doter d’outils pour fonctionner collectivement s’est fait ressentir, d’autant plus que le nombre d’adhérents n’a cessé de croître tout au long de l’année (24 au 1er octobre 2020, autant que pour toute l’année 2017-2018, notre record !), et que nous avons du gérer un afflux de bénévoles organisateurs.
En outre, l’association a du composer avec plusieurs événements inattendus :
- Les conditions sanitaires incertaines ont provoqué l’arrêt des rencontres durant 1 mois et demi ;
- L’annonce de Macron du 2 octobre et le projet de loi qui en a découlé ont mobilisé les membres du Conseil d’administration pendant 5 mois ;
- Un litige avec deux adhérents nous a contraints d’annuler notre programmation printanière. Pendant plus de trois mois, nous avons subi des pressions constantes (menaces de poursuites judiciaires, ultimatum, lettre d’avocat, allégations, attaques personnelles, menaces…). Une documentation spécifiquement dédiée à ce litige a été éditée par le Conseil d’administration et est disponible aux adhérents de l’année 2020-2021, sur simple demande.
Un changement nécessaire
Toutes ces raisons ont amené les membres du Conseil d’administration à rédiger des statuts (complétés par un règlement intérieur consultable plus bas) permettant un fonctionnement collectif, le plus démocratique possible, tout en garantissant la pérennité de l’association. Parmi les grandes évolutions adoptées par l’Assemblée générale du 22 juin 2021, on trouve notamment :
- Mise en place d’un Conseil collégial qui remplace le Conseil d’administration
- Précisions sur l’Assemblée générale
- Mise en place de sanctions disciplinaires pour se prémunir d’adhérents toxiques
- Définition des conditions d’adhésion
Voilà, après sept années de fonctionnement à l’oral, à la confiance, sans carcan, sans contraintes, Libres enfants du Tarn se structure, mais vous sera toujours servi à l’état pur !