Chers adhérents et sympathisants,
Après six mois de litiges sans précédent ayant secoué l’association, nous avons été contraints d’exclure deux familles et d’en suspendre une troisième. Voici les explications que nous vous devons.
Tout a commencé fin février 2021, lorsque la bénévole chargée des rencontres à la forêt du houx nous a annoncé soudainement qu’elle retirait le projet de l’association, trois mois après son lancement, arguant qu’elle préférait le porter en son nom propre. Une personne du Conseil d’administration (CA) a alors immédiatement réagi, expliquant à la bénévole qu’elle avait « le sentiment que le projet était volé » à l’association. Par la suite, d’autres personnes du CA ont proposé un temps de discussion afin de clarifier la situation.
A notre grande surprise, la bénévole nous a non seulement refusé cette ouverture, mais nous a adressé par le biais de son mari, qui se présentait à ce moment-là comme avocat, un courrier intitulé « premier et dernier avertissement pour diffamation publique, calomnie publique, injure publique et/ou cyber-harcèlement ». Rien que ça !
Dans les semaines qui ont suivi, ce prétendu avocat nous a inondé de mails et de recommandés pleins d’ultimatums et de menaces. Il a exigé, entre autres demandes farfelues, l’accès à l’intégralité des documents administratifs et financiers de l’association et une prise de parole d’une heure en Assemblé générale (AG) pour lui tout seul. Il a même été jusqu’à engager une avocate afin de tenter d’imposer la présence d’un huissier de justice lors de l’AG (sous peine de saisie du Tribunal Judiciaire). Jusqu’au bout (son dernier mail datant de la veille de l’AG), il a tenté d’annuler l’AG par tous les moyens, prétextant des vices de procédures et invoquant même une météo capricieuse…
C’est alors que deux familles, adhérentes elles aussi, se sont invitées à cet acharnement inédit contre Libres enfants du Tarn. Poussées par une haine démesurée à l’encontre des co-fondateurs de l’association (haine qui semble les ronger depuis trois ans), ces familles, qui avaient pourtant fait le choix de réadhérer de leur plein gré en septembre dernier, se sont livrées à une véritable campagne de calomnie, poussant deux membres du CA à la démission : messages publics diffamatoires, SMS d’intimidation, nombreux mails mensongers. Pire, elles ont systématiquement refusé tout dialogue avec le CA quand cela leur a été proposé.
Incroyable mais vrai, alors même qu’elles nous agressaient, toutes ces familles ont continué de s’inscrire aux rencontres proposées par l’association, comme si de rien n’était. C’est l’une des raisons pour lesquelles nous avons décidé de suspendre nos activités printanières jusqu’à nouvel ordre, activités qui ont finalement repris le 30 juin.
Loin de s’en émouvoir, ces trois familles ont décidé de faire renaître un projet moribond : l’agenda des Unschorrigibles, devenu aujourd’hui un groupe à part entière. Elles ont profité d’un moment de flottement, durant lequel nous étions accaparés par la défense juridique de l’association (et obligés d’abandonner la lutte contre le projet de loi menaçant l’IEF), pour copier notre programme d’activités et pour tenter de démarcher de manière agressive nos bénévoles et partenaires.
Pour finir, non contents de nuire à l’association, ces « dissidents », comme ils aiment à se définir, sont venus en AG dans l’unique but de faire de l’obstruction, seulement intéressés par leur conflit nombriliste. Ils n’ont pas hésité à sortir de la salle lorsque nous parlions des réalisations concrètes de l’association et à entraver le déroulé des débats, ce qui a suscité la colère de plusieurs participants !
Vexés de se retrouver seuls face à une écrasante majorité d’adhérents indifférents à leurs problèmes personnels, deux de ces « dissidents » ont fait le choix de diffamer publiquement l’association, certains de ses membres et ses co-fondateurs dans trois emails que beaucoup de familles IEF locales ont eu la désagréable surprise de recevoir.
Nous condamnons unanimement ces pratiques visant tout d’abord à ostraciser le couple fondateur de l’association et, au-delà, à jeter l’opprobre sur une association stable et consciencieuse. En effet, nous estimons que Libres enfants du Tarn œuvre sans relâche, depuis sept années maintenant, à la diffusion d’un discours alternatif sur la parentalité et à la défense d’un nombre croissant de familles IEF aux prises avec l’Education nationale. Nous sommes donc aux antipodes des personnages avides de conflits et « malveillants pour le milieu non-sco du Tarn » décrits par les moteurs des Unschorrigibles dans leurs mails.
C’est donc dans ce contexte que le Conseil (devenu collégial) de Libres enfants du Tarn a été contraint de suspendre une famille et d’en exclure deux autres. Jusqu’au bout, nous leur avons demandé des preuves, des faits, des éléments tangibles appuyant leurs nombreuses accusations : ils s’en sont trouvés bien incapables. En retour, nous avons eu droit à une obstination dans le mensonge, des propos évasifs et hasardeux, des rumeurs, voire des affabulations.
Les cinq bénévoles que nous sommes se sont donc tournés vers la suspension et l’exclusion en ultime recours, exaspérés et épuisés par tant de haine et de mauvaise foi de la part d’adultes qui se disent bienveillants, mais qui n’hésitent pas à se cacher derrière les (prétendues) retombées négatives sur leurs enfants. Nous répétons ici à l’attention des concernés que nous n’accepterons plus leur présence lors de nos rencontres. Ce serait un comble pour des gens ayant publiquement dénigré l’association et certains de ses membres !
Nous avons conscience qu’il s’agit là d’une décision historique pour Libres enfants du Tarn et qu’il y aura un avant et un après. Quoiqu’il en soit, nous tenons à remercier tous ceux qui nous ont témoigné leur soutien, de près ou de loin, du Tarn et au-delà. Grâce à vous, nous sommes bien décidés à poursuivre l’évolution de l’association, à continuer de vous proposer une programmation originale et de qualité et, plus que jamais, à défendre la liberté d’instruction.
Le Conseil Collégial
Betty Vaillant
Erika Sato
Florian Jourdain
Jérôme Leborgne
Laurence Le Guilly