Un vent de légèreté souffle en cette fin de journée aux accents d’automne. L’idéal pour sortir mes enfants à moitié malades et très mal couverts.
Nous nous dirigeons donc vers le parc et sa sympathique aire de jeux clôturée.
A peine arrivés, un petit garçon nous souhaite la bienvenue en jetant une poignée de gravier sur mon fils. Le père intervient immédiatement en rudoyant le contrevenant.
Quelques minutes plus tard, ma fille lâche son gros caillou, qu’elle a ramassé dans la rue, en descendant du toboggan. Ni une ni deux, le petit garçon au gravier s’en empare et le jette dans le vide.
Son père ne semble pas partager la passion de son rejeton pour la caillasse. Il lui tire l’oreille (méthode papa ours) et lui conseille d’arrêter gentiment son intifada, tandis que sa mère, une charmante personne, surenchérit : « attention, sinon moi je te tape ».
Une poignée de secondes s’écoulent et le petit salopiaud ne semble en faire qu’à sa tête car j’entends le paternel aboyer : « si tu continues à taper, on rentre »! Le gamin tape. Son père le tape. Ils rentrent. Fin du moment de détente en famille.
Florian Jourdain, 19 septembre 2015
c’est vrai que c’est super logique d’apprendre à ne pas taper en tapant…
J’aimeJ’aime
Y’a pas vraiment de logique dans ces moments-là. L’enfant doit obéir coûte que coûte, peu importe les contradictions.
J’aimeJ’aime