Vous savez pas quoi? Je viens de remarquer un truc qui m’énerve et auquel je n’avais jamais fait attention auparavant.

C’est un truc qui concerne tout ce que fait mon gamin dès qu’il se met à explorer le monde et toucher à tout.

C’est un truc que j’entends souvent, partout, dès que l’occasion se présente.

Ce sont les remarques des gens sur tout ce que fait mon garçon de 1 an.

Vous voyez ce que je veux dire? C’est cette maladie qu’ont certaines personnes, celle d’interpréter n’importe quel fait et geste d’un enfant, et plus précisément cette manie d’associer une action à un métier.

Par exemple, ton bambin fait des galipettes dans le lit? Bah il sera cascadeur, c’est logique.

Il aime son jeu d’éveil musical? Facile, il sera musicien.

Il aime grimper pour regarder par la fenêtre? Il sera alpiniste, pour sûr.

Il aime dessiner, colorier, manier le pinceau? Il sera artiste, bien évidemment.

Il touche les prises électriques? Il sera ingénieur-électricien.

Alors, si on suit cette logique implacable, on peut carrément aller plus loin…

Il aime jouer avec la poubelle? Il sera éboueur.

Il aime mettre cordes, lacets et colliers autour de son cou? Il sera adepte du bondage.

Il aime montrer du doigt? Il sera guide touristique ou indic, au choix.

Il adore les pommes? Il sera maraîcher.

Il aime jouer avec le robinet dans la baignoire? Il sera plombier, polonais peut-être.

Il aime jouer avec le téléphone? Il sera standardiste ou vendeur en téléphonie mobile.

Il aime jouer avec la cuvette des WC? Il sera dame-pipi.

Il aime déranger le linge sur le séchoir? Il sera blanchisseur.

Il aime déplacer tout ce qu’il trouve? Il sera manutentionnaire.

Il aime toucher aux boutons de la machine à laver? Il sera réparateur chez Darty.

Bref, on pourrait décliner à l’infini ce genre de remarques…

Si vous aussi vous en avez entendues de bonnes, n’hésitez pas à nous le faire savoir en laissant un petit commentaire. à la fin de cet article. Qui sait? Peut-être qu’on parviendra remplir un livre et qu’on se fera un peu d’argent!

Florian Jourdain, 16 septembre 2015