Dans la rubrique « La merde qu’on n’achètera pas », vous trouverez tous ces objets qu’on tente de vendre aux parents comme indispensables et bons pour l’enfant mais qui ne sont en fait que des grosses merdes commerciales.

Salut gamin! Cet été tu croyais passer des vacances, tranquillou, à te la couler douce? Tu pensais que c’en était fini du bagne de l’école et des notes? Eh bien calme ta joie!

Car c’était sans compter sur les as du marketing qui ont su taper dans l’œil de ta mère avec les fameux cahiers de devoirs de vacances qui trônent en tête de gondole de ton supermarché préféré.

Pour la somme dérisoire de 5-6 euros, te voila occupé pour deux mois! Petit veinard! A toi les problèmes de maths absurdes et les exercices de français ignobles. Allez, bonnes vacances gamin! Je te mets au défi de remplir plus de 10 pages 😉

Voilà, les cahiers de devoirs de vacances font partie de ces merdes que l’on achètera pas, car derrière la promesse d’apprendre en s’amusant, ces cahiers ne sont qu’un horrible gadget qui empêche de couper les ponts avec l’école. Que ce soit sous forme d’énigmes, de coloriages, de charades ou je ne sais quoi, c’est toujours la même pilule qu’on essaie de faire avaler aux enfants, et ce, de plus en plus tôt (dès la petite section de maternelle) : bachoter, mesurer, tester…  Pour plus de fun, le contrôle devient « quiz », les consignes sont données en tutoyant et chaque page se termine par une rubrique « jeu ». Mais malgré ce pathétique maquillage, l’objectif est bien là : réviser ses acquis, voire même prendre un peu d’avance sur ses concurrents afin de réussir sa scolarité. Les parents, eux, sont rassurés et fiers de leur progéniture, qui préfère trimer plutôt que paresser au bord de la piscine.