
Est-on cantonnée au foyer quand on choisit de s’occuper soi-même de son enfant ? Faut-il être dans le sacrifice total pour élever son enfant de manière bienveillante ? Comment jongler avec toutes ses facettes de femme, sans que ça devienne une énième injonction ? Quelles pistes pour libérer sa parentalité au niveau collectif (sociétal, associatif…) ?
Etre bienveillant entraine souvent des décisions en terme de garde en bas âge (pas de nounou ou crèche) suite au constat que les institutions sont violentes sur l’enfant et que déjà, le seul acte de séparer l’enfant de ses parents sans son consentement, c’est abusé.
Deuxième constat qui arrive dans la foulée : il n’y a aucune volonté institutionnelle pour développer des infrastructures accueillant parents et enfants, d’où l’obligation de constamment bricoler au niveau associatif local / parental-amical (réseau de garde partagée, petits ateliers…). Les parents ayant fait des choix éducatifs dits bienveillants peuvent vite se retrouver isolés et peu encouragés dans leurs décisions (en comparaison à d’autres pays par exemple).
Sans congé parental longue durée, sans structure d’accueil parents-enfants, avec des jugements qui fusent de toutes parts venant de l’entourage, l’isolement parental guette. On se retrouve parfois au foyer à s’occuper à 100 % de l’enfant, à vouloir tout faire de manière parfaite, notamment via les injonctions relayées par les images léchées des réseaux sociaux. Ce schéma ne peut mener qu’au burn-out.
Les pratiques qu’on veut pour nos enfants nécessitent du partage et de la solidarité pour être vécues de manière apaisée. Mais où sont les tiers-lieux aidants pour les parents ? les endroits pour souffler et échanger ? Quelles politiques seraient à mener ?
RDV dimanche 19 octobre 2025 à partir de 14h pour discuter entre parents autour d’un thé à Gaillac. Jeux sur place pour les enfants, prévoir goûter à partager. Gratuit, adresse sur inscription sur libresenfantsdutarn@yahoo.fr
